La presque Belle Hélène - Avignon

Un mari cocu, un beau prince étranger, une belle femme admirée de tous, une déesse de l’amour très joueuse, ... une bonne recette pour le chef d’oeuvre d’Offenbach !

LA PROVENCE "TALENT VOCAL ET COMIQUE !"

REGARTS "CREATIVITE DECAPANTE ET TROUVAILLES INGENIEUSES !"

Une soprano et un ténor font le pari insensé de jouer la Belle Hélène à deux. La célèbre histoire d’amour entre la princesse grecque et le prince troyen à l’origine de la guerre de Troie se déroule alors sous vos yeux dans la version humoristique d’Offenbach.

Un duo ? mais les autres personnages...??? Mais oui, mais oui, ils sont bien là : une ribambelle de cartons se mettent en scène, véritable ballet cartoonesque, conduisant le spectateur à être le propre acteur de son imagination.

La grande opérette française, qui a contribuée très largement au rayonnement culturel de la France au XIXe et début XXe siècle, est un genre mixte, mêlant danse, chant, théâtre et traits d’esprit. Ce genre incroyablement riche et prolifique ne doit pas tomber dans l’oubli, tout comme les références mythologique dont cette oeuvre, la Belle Hélène, est truffée. C’est dans cet esprit qu’est né chez nos artistes l’envie de monter cet ouvrage, d’une façon qui puisse à la fois défendre le genre mais également le rendre accessible à notre public d’aujourd’hui.

Comment réussir à transmettre non seulement la culture classique, mais en plus le regard ironique et humoristique d’un Offenbach à un public qui n’en a plus les codes : en investissant les codes très visuels de nos époque de la façon la plus ludique qu'il soit. Le public retrouve ses références propres, les émissions ou jeux télévisés qu’il connait, des inclusions relevant de la bande dessinée... permettant un rapport simple, direct, accessible à tous du genre lyrique.

Soucieux également d’écologie et conscient de la pollution née des décors et accessoires de théâtre, ils ont également adapté leur matériel de jeux : tous les décors et accessoires sont certifiés en cartons recyclés, sans technologie coûteuse en énergie. Et pourtant, le public est transporté sur des plateaux télé, dans la Grèce antique et dans des foules entières tout cela grâce au pouvoir suggestif des cartons et à son pouvoir imaginatif propre. Les chanceux qui ont pu voir “Cabaret de carton, Les Gros patinent bien” y verront de nombreuses références.